L’année 2025 manquait à la longue liste des années de blocage. Après Rennes 2 ces dernières semaines, Bordeaux Montaigne, Montpellier Paul Valéry et d’autres établissements ont été bloqués ce jeudi 20 février.

Le SNIRS-CFE-CGC rappelle sa position : certes, le budget 2025 de l’ESR est l’un des plus mauvais de ces dernières années ; certes, les perspectives salariales sont des plus moroses ; certes, les prévisions de recrutement ne permettront pas de combler les pertes de la dernière décennie … et nous pourrions multiplier les exemples. Mais un blocage n’augmentera pas les budgets, un blocage n’augmentera pas les salaires, un blocage n’augmentera pas le nombre de postes. Nos dirigeants se moquent de l’occupation des universités.

En outre, un blocage est une atteinte à la liberté de circuler, d’enseigner, d’étudier, de chercher. Il pénalise les étudiants fragiles qui ne peuvent accéder aux bibliothèques, qui ne peuvent s’exercer pendant les TD et qui souvent payent des loyers élevés pour venir étudier à l’université. Nous leur devons la continuité du service public.

Le SNIRS ne s’associera à aucune démarche visant à pérenniser de telles actions, totalement improductives. Il poursuivra, inlassablement, ses démarches auprès des groupes parlementaires, auprès du Cabinet du Ministre, pour qu’enfin la recherche et l’enseignement supérieur puissent disposer des moyens nécessaires à la formation de la jeunesse et au rayonnement tant intellectuel que scientifique de notre pays.