Faire des universités d’Outre-mer des agents du rayonnement de la France
Les universités sont l’acteur principal de l’enseignement supérieur public en outre-mer, avec une pression immense des jeunes bacheliers ayant comme seule perspective : l’université publique.
Les autres possibilités sont trop limitées (STS) ou trop sélectives pour des bacheliers issus des séries professionnelles. Les opportunités de mobilité restent moindres que dans les régions continentales, tant pour des raisons géographiques que financières. La presse s’est d’ailleurs récemment fait l’écho de la situation souvent précaire des étudiants ultra-marins en métropole.
Dans ce cadre, ces universités de l’outre-mer doivent répondre à ce double devoir, lié, d’une part, à la capacité d’accueil et, d’autre part, à la qualité des enseignements prodigués, des diplômes décernés et de la recherche qui y est effectuée.
Pour cela, la question des moyens, de l’accompagnement du développement et de leur rayonnement est au cœur de l’efficacité de la mission d’enseignement supérieur de ces établissements. Cela est d’autant plus crucial qu’ils participent au rayonnement de la France dans les grandes régions géostratégiques du monde, dans les Caraïbes comme dans l’Océan indien ou le Pacifique.
Pour le SNIRS CFE-CGC, ces défis relèvent de trois niveaux, trois directions pour lesquelles nous attendons des mesures spécifiques :
1) dans la construction de la réussite en licence. Les taux d’échec y sont encore beaucoup trop importants.
2) l’encadrement en ETP des étudiants qui, là aussi, doit reposer sur un effort maintenu et soutenu à la hauteur des enjeux
3) un appui à la recherche significatif pour maintenir l’attractivité de ces universités.
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