Le SNIRS défend la revalorisation des PRAG/PRCE dans les universités

Pour faire face à la massification de l’enseignement supérieur tout en évitant un accroissement substantiel du budget de l’ESR par le recrutement d’enseignants-chercheurs, les différents ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche ont favorisé le recrutement dans les universités de professeurs du secondaire, professeurs agrégés dénommés PRAG, professeurs certifiés dénommés PRCE. Ces enseignants assurent une part considérable de l’enseignement dans de nombreux établissements, en priorité pour les étudiants de Licence mais dans certains établissements et dans certaines filières jusqu’au master.

Ces enseignants sont les oubliés de la loi de programmation et de la recherche (LPR) qui a fait porter l’effort attendu sur les enseignants-chercheurs (notamment par le biais du RIPEC), mais si l’on veut aider la recherche, si l’on veut permettre aux enseignants-chercheurs d’assumer réellement leur mission, il est absolument indispensable de revaloriser sur le plan financier la situation de personnes qui ne bénéficient plus des avantages du secondaire tout en ne bénéficiant pas de ceux du supérieur.

La délégation du SNIRS-CFE-CGC reçue par M. Pierre Mutzenhardt, au cabinet de la ministre, le 4 octobre 2022, a présenté la situation difficile de ces collègues. Le SNIRS-CFE-CGC demande à ce qu’ils soient appelés désormais « enseignants du supérieur » et qu’ils bénéficient d’une prime spécifique. Nous souhaitons aussi qu’au niveau de chaque établissement, ceux qui le souhaitent puissent bénéficier de davantage d’aménagements horaires pour poursuivre leur recherche car certains sont doctorants voire docteurs.