Le ministère vient de faire ses premières annonces concernant la revalorisation des grilles indiciaires dans le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Ces revalorisations étaient attendues depuis de nombreuses années et sont cruciales pour maintenir l’attractivité de nos métiers.
Il faut toutefois signaler qu’une grande partie des mesures annoncées ne prendra effet qu’après les prochaines élections présidentielles et législatives.
Le SNIRS continuera de se battre que la mise en oeuvre de ces mesures soit effective et que certaines d’entre elles soient encore améliorées.
Car les inégalités que nous avions signalées subsistent !
Par exemple, si nous pouvons nous réjouir que les chargés de recherche des EPST obtiennent la création d’un grade “hors-classe”, avec un indice terminal HEA (c’était l’une des revendications du SNIRS), dans le même temps, les maîtres de conférence obtiennent eux la création d’un échelon spécial avec un indice terminal HEB.
Pour les IT, les propositions comprennent :
– pour les AI, le maintien d’un grade unique avec un rehaussement, mais aussi un tassement, des grilles. L’augmentation des possibilités de passage T en AI et AI en IE est également annoncée, mais l’exemple donné concerne exclusivement les personnels ITRF. Le SNIRS veillera à ce que les personnels des EPST ne soit pas oubliés.
– pour les IE et les IR, il est également annoncé une revalorisation des grilles (sur 2 grades pour les IE, sur 3 grades pour les IR) et des possibilités de promotion augmentées.
Il faudra cependant être vigilent sur les critères d’accès à la “Hors Classe” et aux définition des contingentements entre grades.
Il est à signaler que les premières mesures pour les catégories A prendront effet au 1erjanvier 2017 avec un premier transfert prime/points.
D’autre part, nous sommes globalement satisfaits du constat que le transfert prime/points sera favorable à tous et aura un impact positif sur la retraite.
En conclusion, les personnels du monde de la recherche et de l’enseignement supérieur devraient, à terme, bénéficier d’avancements en terme de carrière et de rémunérations.
Mais il ne faut pas oublier que ces avancées arrivent après des années de stagnation et que les autres corps de la fonction publique ont, dans l’ensemble, obtenu des avancées bien plus significatives précédemment.
Le SNIRS veille et veillera en particulier à ce que les personnels des EPST ne soient désormais plus oubliés dans les négociations salariales.
Il reste d’ailleurs encore beaucoup à faire en matière de politique indemnitaire.
Le SNIRS continuera de se battre pour que les inégalités entre corps et grades de même type, à niveau de qualification équivalentes, ne persistent pas.
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