Deuxième dose d’austérité financière pour l’Enseignement supérieur et la Recherche
Après les beaux discours sur l’accueil, quoi qu’il en coûte, des chercheurs-réfugiés politiques fuyant les États-Unis et Donald Trump, le gouvernement fait le choix de l’austérité pour le commun de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (ESR) : Bercy vient d’amputer de près de 387 millions d’euros de crédits de paiement le budget prévu dans le cadre de la Mission interministérielle Recherche et Enseignement supérieur (MIRES) pour 2025, alors même que l’ESR était déjà bien malmené dans le budget initial.
Le SNIRS-CFE-CGC dénonce cette politique de courte vue qui hypothèque l’avenir du pays, de son économie et de ses jeunes au moment même où la conjoncture nationale et internationale démontre la nécessité d’un ESR souverain et dynamique.
Le SNIRS-CFE-CGC considère que cette coupe radicale dans les crédits va avoir des conséquences directes et immédiates sur le fonctionnement de l’université et de la recherche publiques déjà sous pression, c’est-à-dire sur les projets de recherche, les personnels et les étudiants.
Le SNIRS-CFE-CGC estime que si des choix sont à faire, il serait grandement temps de revoir et d’encadrer le Crédit d’impôt recherche (CIR), véritable mine d’or sans réelle contrepartie, qui fait l’objet d’un usage détourné éhonté depuis de trop longues années.

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