Le projet de budget de l’Enseignement supérieur et de la recherche du précédent ministre Patrick Hetzel, présenté au CNESER le 10 décembre, était déjà préoccupant. Il a été emporté par la chute du gouvernement Barnier.
Les récents votes intervenus au Parlement ne peuvent que venir renforcer les inquiétudes à l’égard de l’avenir budgétaire tous les opérateurs de l’État de l’ESR.
Le SNIRS FE-CGC dénonce l’austérité qui risque d’être imposée aux établissements, aux personnels et aux projets de recherche et va venir s’ajouter à une dizaine d’années de vaches maigres. Enseignement supérieur et recherche sont investissement de la nation, pas une charge entendons-nous pourtant répéter depuis des années par nos gouvernants. Qu’ils ne se plaignent pas du déclassement de notre pays, de la fuite des cerveaux, du mécontentement qui monte.