A l’initiative de la section de Bordeaux, le SNIRS CFE-CGC a lancé une enquête auprès des enseignants universitaire. Après les annonces du chef de l’Etat au printemps, il a fallu envisager la rentrée universitaire prochaine. Dans ces circonstances, il a paru nécessaire de faire un état des lieux.
Les réponses montrent que la majorité des collègues qui ont répondu ont participé à la mise en œuvre d’un plan de continuité pédagogique auquel ils n’avaient pas été associés au départ. Ils ont eu recours à de nouvelles méthodes pédagogiques, intégrant le travail à distance et pensent que cela contribuera à faire évoluer leur manière de travailler. Malheureusement, une partie des étudiants a décroché, même si c’est moins du quart en général (en Licence comme en master).
Pour la rentrée, même si les enseignants-chercheurs sont peu nombreux à avoir été associés au processus de décision, il est clair que les solutions mixtes, associant présentiel et enseignement à distance dominent. Le cas d’un reconfinement généralisé ne semble pas avoir été majoritairement envisagé. En tant que syndicat, le fait que le cas des collègues vulnérables ne paraît pas avoir été prévu, est pour le moins préoccupant. Vous trouverez ci-liés les résultats de cette enquête.
Le questionnaire SNIRS rentrée universitaire 2020 2021
Contact : Laurent Coste, Professeur d’Histoire moderne à l’Université Bordeaux Montaigne, Délégué national du SNIRS à l’Enseignement supérieur, snirs-cfecgc@syndicats.cnrs.fr
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