COMPTE-RENDU de la réunion Président/Organisations syndicales
CNRS
13 JUIN 2017
Participants :
Organisations syndicales : SNIRS Jean-Luc Choukroun – Samir Bouzbouz – Laurence Labbé – représentants des autres OS
Directions : Alain Fuchs (Président) ; Christophe Coudroy (DGDR) ; Pierre Coural (Directeur RH) – Ghislaine Bec – Sabine Querbouet (DRH)
Chercheurs – passage au grade de CRHC
Comme lors de la réunion précédente, le Président affirme qu’aucune consigne écrite ne sera passée pour inciter les sections à favoriser les CR en bout de grade depuis longtemps et de plus de 60 ans, les sections étant par ailleurs hétérogènes en terme de population, mais qu’il compte sur les sections et leurs Présidents pour faire preuve de bon sens. Lors de la rencontre avec la CPCN, Alain FUCHS abordera le sujet et alertera sur la situation de ces chercheurs.
A la question du SNIRS demandant si les instituts donneraient des consignes de leur côté, Alain FUCHS répond les instituts ne donnent jamais de consigne inverse de celle de la direction et que la direction ne donne aucune consigne pour les promotions des chercheurs et que le cas ne sera donc pas différend.
A la question de connaître l’effectif cible de passage CRHC, la réponse suivante est donnée :
Ce seront environ 247 possibilités d’accès au corps des DR2 (donc sans réduction de possibilité par rapport à précédemment) auxquelles s’ajouteraient 247 possibilité d’accès au corps des CRHC (réponse apparemment pas définitive et assez floue.)
PPCR_Document complet_Corr 0509201721
Chercheurs – prime
La prime de recherche est actuellement différenciée par grade. Le CNRS a dit non pour un taux unique pour que personne ne perde de l’argent, le taux unique ne pouvant être calé sur les primes les plus fortes sans demande de rallonge et la situation actuelle demandant de contenir la masse salariale afin de ne pas pénaliser l’emploi.
Il est rappelé que pour l’instant les chercheurs ne sont pas exclu du RIFSEEP mais soumis à un moratoire qui recommande le réexamen en 2019, il faut donc penser à remettre le sujet sur le tapis dès début 2018 (négociation du budget 2019).
Mandat du Président Alain FUCHS
Alain FUCHS rappelle que son mandat se termine début 2018. La procédure d’appel à candidature pour le remplacer ne serait pas encore lancée. Il est possible que selon les opportunités, il soit amené à mettre fin à son mandat avant la fin, mais il n’abandonnera pas le CNRS avant que son budget 2018 soit calé et si il devait partir avant, il y aurait un Président par intérim, lui ou quelqu’un d’autre. Le successeur en 2018 trouvera une équipe en place et il décidera de la modifier ou non, comme d’habitude. Alain Fuchs rappelle que le Président du CNRS a une feuille de route du ministère qu’il peut négocier avant sa nomination mais qu’il ne fait pas ce qu’il veut.
Questions diverses :
- Laboratoires : pas de nouvelle politique pour la structuration des laboratoires. L’examen du comité scientifique l’année dernière n’a pas donné lieu à de nouvelles orientations : c’est la qualité scientifique qui prime, on ne fusionne pas systématiquement les laboratoires et certains pans de recherche peuvent être abandonnés si on n’y est plus assez performants par rapport à l’étranger.
- Budget : on n’a pas encore les chiffres stabilisés mais les annonces sont très positives : ça devrait augmenter apparemment
- DR4 : grosse délégation. Lors des propositions de passage, on veille à rééquilibrer pour que la délégation ne soit pas sanctionnée du fait de sa taille. Les derniers transferts auront lieu en 2018.
- RIFSEEP : les agents doivent appeler les SRH pour les précisions. Plusieurs millions d’euros vont aller dans le CIA et permettront d’augmenter substantiellement les enveloppes. Les directeurs vont recevoir les montants avec parallèlement l’information du montant qui est normalement garanti aux agents pour qu’ils ne perdent pas par rapport à précédemment.
- PPCR catégorie A : le rappel est fait en paye d’octobre
- DR08 : l’administration centrale est au courant et essaye de gérer la situation. On ne peut pas pour l’instant faire de retour aux agents.
Affaires de harcèlements : ce sont des affaires très délicates il faut rester prudent. Un relai doit être fait auprès des unités pour que les sujets émergent et soient traités. L’éventuelle réintégration de personnes mises à pied pendant de longue période fait l’objet d’une vigilance particulière
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